Sur
un contrefort escarpé du Taygète, Mistra
la Morte qui remonte au 13ème siècle,
occupe un site exceptionnel. Ses églises,
monastères byzantins, palais et maisons en ruines
témoignent de la grandeur de l'ancienne capitale
du despotat de Morée des 14 et 15ème
siècles.
Le fort, à 621 m de hauteur, fut bâti à partir de 1249 par Guillaume de Villehardouin, champenois, prince de Morée et duc d'Achaïe.
Mais ce dernier fut capturé en 1259 par les troupes de l'empereur de Byzance auquel il dût céder Mistra et d'autres forteresses.
Mistra devient alors le siège du gouverneur byzantin de la province, puis aux 14e et 15e siècles, elle fut sous les dynasties des Cantacuzène et Paléologue le centre du despotat de Morée dirigé par des membres de la famille de l'empereur, sur un territoire qui s'étendait à la plupart du Péloponnèse.
L'éclat intellectuel de Mistra fut important, foyer d'une renaissance héllenique. De nombreux palais, églises et monastères furent construits.
La ville fut livrée aux turcs en 1460. Sous domination ottomane, elle demeura prospère grâce à sa production de soie. Plus de 40.000 habitants y vivaient au 17e siècle.
Incendiée en 1770 par les russes, puis en 1780 par des albanais, la ville perd la plupart de ses habitants, et est définitivement abandonnée en lors de la guerre d'indépendance.
Ville médiévale de Mistra
Photos et description de Mistra.
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